mardi 27 décembre 2011
Voeux malikanu.
Malikanu vous souhaite d'heureuses fêtes de fin d'année et une bonne santé
pour l'année qui vient.
En 2012, nous continuerons avec beaucoup d'énergie à soutenir les habitants de Bamako, de Bandiagara et de la vallée du Dogon dans le développement de leur pays. La récolte a été mauvaise en 2011 et les enlèvements ont fait fuir les rares touristes ! Le Mali aura besoin de beaucoup de soutien et nous espérons pouvoir y contribuer un peu avec vous.
Merci pour votre aide pendant l'année passée.
Wendela Engelhard et Nicole Damen
mardi 8 novembre 2011
MALIMAIL octobre 2011.
Utrecht/Sieuras
Action ‘Tous à l’école’.
Les enfants sont de retour à l’école d'Endé, le petit village dans la vallée du Dogon. Pour
la troisième année consécutive, nous avons pu financier la plupart des fournitures
scolaires. Ainsi, 280 élèves peuvent aller à l’école.
Cette année, nous avons pu collecter assez d’argent pour les enfants du quartier
d’Endewo, mais pas pour tous les enfants du village. Nous avons quand même acheté
quelques boites de craies et des cahiers pour l’école même. L’action ‘Tous à l’école’
continue donc, pour que nous puissions acheter des fournitures pour les autres enfants
du village. Pour nous, il est important de soutenir les enfants eux-mêmes et non pas
seulement l’école. C'est le gouvernement local, malgré tout, qui en a la responsabilité
principale.
En plus des fournitures scolaires, nous avons aussi donné des petits sacs aux élèves du
C.P. Les sacs ont été faits par les filles qui participent à l’atelier de couture à Sikoroni
(Bamako). Toutes les familles participent aussi aux frais, dans une petite mesure.
Nous voulons remercier tous ceux qui ont participé à cette action.
À Endé, la récolte du millet et des haricots va commencer. Les gens sont assez optimistes sur le résultat. Les agriculteurs rentrent d’abord les épis de millet, qui seront conservés dans les greniers à grains typiques en forme de maison. Ils mettent les haricots à sécher sur le toit. Après, ils rentrent les restes des plantes pour le fourrage.
Par contre, à Bandiagara, l’endroit où nous aidons les mères adolescentes à finir leur scolarité, la récolte sera malheureusement plutôt maigre cette année, à cause de la sécheresse de la fin de l’été. La formation des graines du millet s’est mal passée et beaucoup d'épis sont vides.
Des photos avec de la musique.
Avec quelques photos des gens concernés par nos projets, nous avons fait un petit film.
On peut écouter en même temps la belle musique de Julien Dembélé. L’ensemble donne
une première impression des gens et des enfants du Mali avec qui et pour qui nous
travaillons. Vous pouvez trouver le petit film ici :
Action ‘Tous à l’école’.
Les enfants sont de retour à l’école d'Endé, le petit village dans la vallée du Dogon. Pour
la troisième année consécutive, nous avons pu financier la plupart des fournitures
scolaires. Ainsi, 280 élèves peuvent aller à l’école.
Cette année, nous avons pu collecter assez d’argent pour les enfants du quartier
d’Endewo, mais pas pour tous les enfants du village. Nous avons quand même acheté
quelques boites de craies et des cahiers pour l’école même. L’action ‘Tous à l’école’
continue donc, pour que nous puissions acheter des fournitures pour les autres enfants
du village. Pour nous, il est important de soutenir les enfants eux-mêmes et non pas
seulement l’école. C'est le gouvernement local, malgré tout, qui en a la responsabilité
principale.
En plus des fournitures scolaires, nous avons aussi donné des petits sacs aux élèves du
C.P. Les sacs ont été faits par les filles qui participent à l’atelier de couture à Sikoroni
(Bamako). Toutes les familles participent aussi aux frais, dans une petite mesure.
Nous voulons remercier tous ceux qui ont participé à cette action.
À Endé, la récolte du millet et des haricots va commencer. Les gens sont assez optimistes sur le résultat. Les agriculteurs rentrent d’abord les épis de millet, qui seront conservés dans les greniers à grains typiques en forme de maison. Ils mettent les haricots à sécher sur le toit. Après, ils rentrent les restes des plantes pour le fourrage.
Par contre, à Bandiagara, l’endroit où nous aidons les mères adolescentes à finir leur scolarité, la récolte sera malheureusement plutôt maigre cette année, à cause de la sécheresse de la fin de l’été. La formation des graines du millet s’est mal passée et beaucoup d'épis sont vides.
Des photos avec de la musique.
Avec quelques photos des gens concernés par nos projets, nous avons fait un petit film.
On peut écouter en même temps la belle musique de Julien Dembélé. L’ensemble donne
une première impression des gens et des enfants du Mali avec qui et pour qui nous
travaillons. Vous pouvez trouver le petit film ici :
vendredi 2 septembre 2011
ACTION : LA RENTRÉE POUR TOUS – AU MALI AUSSI
Association Malikanu
C’est la rentrée scolaire – en Europe, mais aussi au Mali.
Dans la vallée du Dogon, à cette période, tout le monde est très occupé aux champs. Les réserves se font rares alors que la nouvelle récolte est attendue seulement pour la fin d’octobre. Souvent, il faut acheter de la nourriture. C’est la période la plus pauvre de l’année et c’est justement maintenant qu’il faut acheter les
fournitures scolaires.
Pour les deux premières classes, il faut avoir une ardoise avec une craie et une éponge. Pour les plus grands, il faut des cahiers, des stylos, des gommes et du matériel de calcul.
C’est la troisième année que l’association organise cette action, qui veut aider les parents en achetant les fournitures scolaires. Pour aider toutes les familles de Endé, nous choisissons de sélectionner les enfants par leur âge et non par leur quartier. De cette façon, nous évitons la jalousie.
La première année, deux cents élèves sont allés à l’école, bien plus que d’habitude.
La deuxième année, nous avons pu donner des sacs avec des fournitures scolaires à quatre cents vingt enfants. Ça, c’est vraiment positif car aller à l’école est la seule issue efficace contre la pauvreté.
L’association Malikanu est fière d’avoir pu, l’année passée, donner cette chance à plus d’enfants. Elle aimerait le refaire cette année pour encore plus d’enfants.
En moyenne, les frais pour les fournitures sont de 7 euros par enfant. Un montant énorme pour une grande famille, pour nous c’est réalisable si nous cotisons tous un peu. D’ailleurs, nous ne finançons pas tous les frais d’un enfant scolarisé, mais à peu près la moitié. L’autre moitié, comme le t-shirt obligatoire, est payée par les parents.
Nous coopérons avec une association locale. Nous lui donnons les moyens d’acheter sur place les fournitures et de les distribuer. De cette façon, chaque enfant reçoit ce dont il a besoin.
Bien évidemment, les parents et l’école sont impliqués aussi.
Si tu veux participer pour qu’un enfant puisse aller à l’école, fais alors un virement de 7 euros Plus ou moins… c’est bon aussi ! Comme avec tous nos autres projets, les enfants profiteront de la totalité des donations.
Banque : Crédit Agricole, 09120 Lézat sur Lèze
N° de compte : 21764093000 Au nom de Association Malikanu « Tous à l’école ».
Chèque à l’ordre de Association Malikanu, Soulère, 09130 Sieuras.
Pour plus d’info : malikanu.wendela@gmail.com et dans les bulletins ‘le Malimail’ sur le weblog info-malikanu.blogspot.com Sur www.youtube.com vous trouverez une vidéo sur ce projet au nom de dogon dogon.
dimanche 21 août 2011
Association Malikanu, Le Malimail
Utrecht/Sieuras - août 2011
La saison des pluies a commencé. Les gens travaillent intensivement la terre. À Bamako, les femmes sont très occupées pendant cette période. De plus, le mois du ramadan a commencé. Elles ont donc demandé d’interrompre temporairement leurs cours d’alphabétisation. Ce groupe de femmes a décidé de rembourser ses microcrédits de façon collective. Cela fonctionne bien parce qu’elles n’ont plus de dettes. Après la saison des pluies, elles continueront les cours pendant encore quelques mois.
Sikoroni.
Dans le Malimail de mars, vous avez déjà pu lire le plan d’expansion du projet. Wendela a acheté un bout de terrain avec trois énormes manguiers et un petit ruisseau. Elle y a construit un local pour y baser des activités.
Le projet pour les femmes, soutenu par Malikanu, peut désormais se dérouler à cet endroit. Il y a la possibilité de réaliser d’autres activités ou projets. Le terrain se situe à Binabougou, à la limite du quartier de Sikoroni.
Une région assez verte et rurale, bien loin du centre et du marché de la ville. Par ailleurs, on y trouve des décharges de plusieurs mètres de haut, on y construit de tous côtés, depuis de petits cabanons jusqu’à d’énormes maisons de campagnes.
Bandiagara.
Sur le plateau rocheux dans la région du Dogon, il pleut presque chaque jour. Cela veut dire que làbas aussi les gens travaillent toute la journée aux champs. Après les premières pluies, ils sèment le millet, les haricots et les arachides. Chaque année, ils se demandent si au début de la saison humide il pleuvra assez pour faire germer les semences. Sinon, il faudra ressemer. Après, ils travaillent la terre et forment des buttes autour des jeunes plants. Les parcelles de terre sont entretenues, donc il n’y a pas de mauvaises herbes et le bétail doit se nourrir ailleurs.
Pendant cette période, les enfants ne vont pas à l’école : ils doivent aider aux champs. Comment cela se passe-t-il exactement avec les filles du projet?
Le responsable Timothée nous enverra bientôt un compte rendu à ce sujet. Il nous a déjà envoyé un mail détaillé avec des photos sur le démarrage du projet. Vous le trouverez sur le blog.
La musique du Mali.
Julien Dembélé, le musicien malien dont nous avons enregistré un CD l’année passée, a fait une tournée aux Pays-Bas. Avec d’autres musiciens du Mali, il a donné une dizaine de concerts. Il y a eu un enregistrement en studio avec de nouvelles chansons. Lors de quelques petits concerts, nous avons eu l’occasion de vendre des bibelots et des sacs du Mali au profit de Malikanu. C’était très agréable de rencontrer quelques lecteurs du Malimail pendant ces concerts. Pour plus de précisions : la tournée n’est pas un projet de Malikanu et elle est financièrement indépendante.
L’association Malikanu a un logo!
L’ébauche est de Mahamane, le responsable du projet à Bamako, et Hamidou, un des
accompagnateurs d’activité, l’a informatisé. Nous pouvons l’utiliser en Europe pour les correspondances et dans le Malimail. Au Mali, le logo a une fonction plus claire : on a l’habitude de mentionner à chaque projet les partenaires sur un panneau.
Remerciements spéciaux.
Merci à tous nos donateurs fidèles. Merci également à tous les inconnus dont je n’ai pas les adresses (mail).
Un remerciement tout particulier à ceux qui ont fait quelque chose de spécial :
- l’église « du Keizersgracht d’Amsterdam », qui a subventionné le projet pour
cinq jeunes mères célibataires de Bandiagara.
- Yvonne et Mélissa, du magasin d’équitation « Atorka », et le manège « de
lindenboom », qui ont versé à Malikanu leur bénéfice obtenu lors d’un concours
de jubilé.
- Herman, qui a versé une somme élevée en 2009 et qui depuis, fait des dons
annuels.
- Le « A-Team » qui est déjà venu deux fois travailler chez nous à la ferme et qui
a fait don à Malikanu de l’argent économisé.
- Les personnes qui envoient leurs voeux de Noël par e-mail et non pas par
courrier postal. De cette façon, ils ont pu verser une somme considérable et ont
fait connaître l’association.
- Le dentiste, qui a donné 800 brosses à dents.
Le Malikadoshop.
Les filles et les femmes qui ont participé aux cours de couture ont cousu une grande quantité de sacs. Ce sont des sacs simples avec une bandoulière, faits en tissu africain bariolé. Nous les avons emportés et nous les vendons pour 5 euros : 3 euros sont pour les femmes, elles l’utilisent un peu pour acheter du nouveau matériel et ce qu’il reste est pour elles, et 2 euros vont à Malikanu, pour
continuer à soutenir les projets.
CD musique malienne.
Chant, guitare, balafon et percussions. Avec beaucoup d’enthousiasme, Julien Dembélé chante en Bambara et en Bobo l’histoire du Mali, les traditions et usages, et les développements actuels.
Une rencontre due au hasard, l’admiration pour ces jeunes musiciens, une bonne idée et un enregistrement ont eu pour résultat ce CD plein de superbe musique africaine.
La musique est la même, mais le CD a une nouvelle couverture. Merci beaucoup à Wil van de Kamp.
Vous pouvez écouter le morceau « Loylo » sur youtube.com ‘Julien Dembele’.
Le CD coûte 10 euros + 1,50 euros de frais de port.
Voulez-vous plus d’information sur le CD ou commander un sac ? malikanu.wendela@gmail.com
Le but de l’association Malikanu est de soutenir de petites initiatives au Mali.
Nous le faisons sous forme de:
- Microcrédits aux femmes à Bamako pour qu’elles puissent elles-mêmes développer
une activité pour gagner leur vie.
- Une aide pour éviter que des jeunes filles enceintes et des jeunes mères
célibataires ne doivent quitter l’école trop tôt. « L’enseignement est le
meilleur moyen dans la lutte contre la pauvreté ».
- La distribution de fournitures scolaires aux enfants qui, sinon, ne peuvent pas
aller à l’école.
Nous travaillons sur place directement avec les responsables des projets, qui savent précisément où sont les problèmes et aussi, où sont les solutions.
Chaque euro est utilisé pour les projets car nous ne gardons rien pour l’association.
Vous pouvez nous soutenir :
- en versant chaque mois un petit montant
- en faisant un versement ponctuel
- en organisant une action
- en envoyant le Malimail pour en faire de la publicité
- nous pouvons vous envoyer une brochure en PDF à imprimer facilement
- en achetant des sacs et des CD
La saison des pluies a commencé. Les gens travaillent intensivement la terre. À Bamako, les femmes sont très occupées pendant cette période. De plus, le mois du ramadan a commencé. Elles ont donc demandé d’interrompre temporairement leurs cours d’alphabétisation. Ce groupe de femmes a décidé de rembourser ses microcrédits de façon collective. Cela fonctionne bien parce qu’elles n’ont plus de dettes. Après la saison des pluies, elles continueront les cours pendant encore quelques mois.
Sikoroni.
Dans le Malimail de mars, vous avez déjà pu lire le plan d’expansion du projet. Wendela a acheté un bout de terrain avec trois énormes manguiers et un petit ruisseau. Elle y a construit un local pour y baser des activités.
Le projet pour les femmes, soutenu par Malikanu, peut désormais se dérouler à cet endroit. Il y a la possibilité de réaliser d’autres activités ou projets. Le terrain se situe à Binabougou, à la limite du quartier de Sikoroni.
Une région assez verte et rurale, bien loin du centre et du marché de la ville. Par ailleurs, on y trouve des décharges de plusieurs mètres de haut, on y construit de tous côtés, depuis de petits cabanons jusqu’à d’énormes maisons de campagnes.
Bandiagara.
Sur le plateau rocheux dans la région du Dogon, il pleut presque chaque jour. Cela veut dire que làbas aussi les gens travaillent toute la journée aux champs. Après les premières pluies, ils sèment le millet, les haricots et les arachides. Chaque année, ils se demandent si au début de la saison humide il pleuvra assez pour faire germer les semences. Sinon, il faudra ressemer. Après, ils travaillent la terre et forment des buttes autour des jeunes plants. Les parcelles de terre sont entretenues, donc il n’y a pas de mauvaises herbes et le bétail doit se nourrir ailleurs.
Pendant cette période, les enfants ne vont pas à l’école : ils doivent aider aux champs. Comment cela se passe-t-il exactement avec les filles du projet?
Le responsable Timothée nous enverra bientôt un compte rendu à ce sujet. Il nous a déjà envoyé un mail détaillé avec des photos sur le démarrage du projet. Vous le trouverez sur le blog.
La musique du Mali.
Julien Dembélé, le musicien malien dont nous avons enregistré un CD l’année passée, a fait une tournée aux Pays-Bas. Avec d’autres musiciens du Mali, il a donné une dizaine de concerts. Il y a eu un enregistrement en studio avec de nouvelles chansons. Lors de quelques petits concerts, nous avons eu l’occasion de vendre des bibelots et des sacs du Mali au profit de Malikanu. C’était très agréable de rencontrer quelques lecteurs du Malimail pendant ces concerts. Pour plus de précisions : la tournée n’est pas un projet de Malikanu et elle est financièrement indépendante.
L’association Malikanu a un logo!
L’ébauche est de Mahamane, le responsable du projet à Bamako, et Hamidou, un des
accompagnateurs d’activité, l’a informatisé. Nous pouvons l’utiliser en Europe pour les correspondances et dans le Malimail. Au Mali, le logo a une fonction plus claire : on a l’habitude de mentionner à chaque projet les partenaires sur un panneau.
Remerciements spéciaux.
Merci à tous nos donateurs fidèles. Merci également à tous les inconnus dont je n’ai pas les adresses (mail).
Un remerciement tout particulier à ceux qui ont fait quelque chose de spécial :
- l’église « du Keizersgracht d’Amsterdam », qui a subventionné le projet pour
cinq jeunes mères célibataires de Bandiagara.
- Yvonne et Mélissa, du magasin d’équitation « Atorka », et le manège « de
lindenboom », qui ont versé à Malikanu leur bénéfice obtenu lors d’un concours
de jubilé.
- Herman, qui a versé une somme élevée en 2009 et qui depuis, fait des dons
annuels.
- Le « A-Team » qui est déjà venu deux fois travailler chez nous à la ferme et qui
a fait don à Malikanu de l’argent économisé.
- Les personnes qui envoient leurs voeux de Noël par e-mail et non pas par
courrier postal. De cette façon, ils ont pu verser une somme considérable et ont
fait connaître l’association.
- Le dentiste, qui a donné 800 brosses à dents.
Le Malikadoshop.
Les filles et les femmes qui ont participé aux cours de couture ont cousu une grande quantité de sacs. Ce sont des sacs simples avec une bandoulière, faits en tissu africain bariolé. Nous les avons emportés et nous les vendons pour 5 euros : 3 euros sont pour les femmes, elles l’utilisent un peu pour acheter du nouveau matériel et ce qu’il reste est pour elles, et 2 euros vont à Malikanu, pour
continuer à soutenir les projets.
CD musique malienne.
Chant, guitare, balafon et percussions. Avec beaucoup d’enthousiasme, Julien Dembélé chante en Bambara et en Bobo l’histoire du Mali, les traditions et usages, et les développements actuels.
Une rencontre due au hasard, l’admiration pour ces jeunes musiciens, une bonne idée et un enregistrement ont eu pour résultat ce CD plein de superbe musique africaine.
La musique est la même, mais le CD a une nouvelle couverture. Merci beaucoup à Wil van de Kamp.
Vous pouvez écouter le morceau « Loylo » sur youtube.com ‘Julien Dembele’.
Le CD coûte 10 euros + 1,50 euros de frais de port.
Voulez-vous plus d’information sur le CD ou commander un sac ? malikanu.wendela@gmail.com
Le but de l’association Malikanu est de soutenir de petites initiatives au Mali.
Nous le faisons sous forme de:
- Microcrédits aux femmes à Bamako pour qu’elles puissent elles-mêmes développer
une activité pour gagner leur vie.
- Une aide pour éviter que des jeunes filles enceintes et des jeunes mères
célibataires ne doivent quitter l’école trop tôt. « L’enseignement est le
meilleur moyen dans la lutte contre la pauvreté ».
- La distribution de fournitures scolaires aux enfants qui, sinon, ne peuvent pas
aller à l’école.
Nous travaillons sur place directement avec les responsables des projets, qui savent précisément où sont les problèmes et aussi, où sont les solutions.
Chaque euro est utilisé pour les projets car nous ne gardons rien pour l’association.
Vous pouvez nous soutenir :
- en versant chaque mois un petit montant
- en faisant un versement ponctuel
- en organisant une action
- en envoyant le Malimail pour en faire de la publicité
- nous pouvons vous envoyer une brochure en PDF à imprimer facilement
- en achetant des sacs et des CD
Le Malimail
Association Malikanu
Sieuras, Mars 2011
Les Bogolans de Endé.
Des Bogolans sont des tissus coloriés de coton. Les tissus sont utilisés pour les habits mais aussi comme rideau devant la porte contre les moustiques, ou ils sont vendus aux touristes. Ce sont des toiles magnifiques avec des motifs différents en teints de terre.
Malikanu soutient un projet à Endé pour reprendre la production de bogolans.
Amadou et Adama, nos responsables de projet à Endé nous informent par mail du projet bogolan:
« Premièrement le projet bogolan est un moyen de lutte contre la pauvreté. Les femmes un peu plus âgées gagnent quelques sous et ça les aide à passer les mois dans lesquels il y a peu ou pas de revenu agricole. Mais ensuite le projet est un moyen contre le chômage. L’activité en commun de fabrication de bogolans renforce la possibilité des femmes à gérer un revenu pour leurs besoins quotidiens. »
« Initialement la production de ces tissus occupait une importante place économique, juste après l’agriculture. Mais la production s’était presque arrêtée. Maintenant quelques touristes visitent le village, souvent ils apprécient ces tissus traditionnels, c’est bien pour la vente. Le projet est intéressant parce que les étapes de production sont faites par de différentes personnes. Les femmes ont traditionnellement un rôle dans la préparation du coton, les hommes alors dans le tissage. Du point de vue culturel et éducatif le projet est donc important. »
« La première phase est maintenant accomplie. Les femmes ont nettoyé le coton et l’ont filé en deux épaisseurs. Les fils ont été embobinés et le tisserand – un très vieil homme-en a tissé des bandes. Celles-ci sont cousues les unes aux autres et les tissus sont teints avec des motifs différents. Les couleurs sont faites avec des pigments naturels comme la terre, le charbon et les plantes. La vente peut commencer après. Quand tout sera prêt, tout sera vendu dans l’intention de récolter assez d’argent pour démarrer une nouvelle production. De cette façon le projet se maintiendra à plus long terme. »
Malikanu a financé les frais pour la première livraison de coton ainsi que l’achat d’un genre de peignes pour carder le coton brut.
Wendela et Adama aident une des participantes du projet bogolan avec le coton brut.
Les collégiennes à Bandiagara.
Comme l’année scolaire précédente il y a de nouveau dix filles dans le projet de Bandiagara. Ce projet concerne le soutien de collégiennes qui sont enceintes et qui de ce fait risquent d’être mises sur le pavé.
Le projet est dirigé par Timothée, le directeur d’école qui a une grande autorité dans la région. De ces nouvelles élèves du projet certaines sont enceintes, d’autres portent leur bébé sur le dos.
Pendant notre séjour à Bandiagara un nouveau groupe démarre avec toute une cérémonie ! En présence des parents et des filles Timothée explique le but du soutien : que les filles continuent à fréquenter l’école. Pour atteindre cela, le soutien des parents est nécessaire pour qu’ils puissent s’occuper du bébé. Le projet prévoit le don de quelques sacs de riz et de millet.
Ce n’est pas une récompense pour la grossesse mais un coup de pousse pour toute la famille si la mère adolescente continue d’aller à l’école.
C’est la deuxième année que ce projet existe. Nous avons appliqué quelques adaptations. Il y a moins d’affaires que nous passons aux familles. Par contre chaque mois, Marie une assistante sociale rend visite aux familles pour continuer à suivre les filles et leurs bébés.
Nous avons aussi revu les participantes de l’année précédente. En général elles se portent bien. Une des filles n’est pas restée à l’école mais elle est partie à Bamako. Les autres disent que le projet les a bien aidées. En fait elles aimeraient rester en groupe ensemble. Certaines n’osent pas parler en français, d’autres ne veulent pas parler en présence d’hommes.
Quand ceux-ci quittent le local de classe pour cette raison, elles commencent à parler vivement en dogon, leur langue maternelle. Marie l’assistante scolaire traduit pour nous. C’est remarquable qu’il y aie des filles qui s’expriment très bien et qui savent précisément quels sont les problèmes.
Il me semble très utile de continuer à impliquer ces filles aux projets comme conseillères pour leurs copines ou leurs petites soeurs.
A Bandiagara Timothée a également mis au point un programme de nettoyage pour toutes les écoles. Des brouettes, des pelles, des gants et d’autre matériel ont été achetés avec l’aide de Malikanu. En plus on enseigne aux élèves le nettoyage, l’importance de l’hygiène dans la vie quotidienne et on donne des informations sur les maladies.
Les élèves vont –en équipe-nettoyer l’école et la grande cour eux-mêmes.
De la confiture de mangues à Bamako.
A Bamako Malikanu soutient un centre du quartier, ici les enfants du quartier Sikoroni se retrouvent après l’école pour le soutien scolaire, pour l’ambiance et l’accueil. Malikanu propose aussi des genres de micro crédits à quelques femmes. Mahamane, un des piliers du centre du quartier est notre responsable ici.
Cette année un nouveau projet de micro crédits a démarré pour dix-sept femmes. Elles empruntent 40 € et remboursent la moitié après un an. Le plus souvent elles ont un petit stand au marché et peuvent maintenant agrandir un peu leur commerce.
L’emplacement a déménagé cette année vers un service du centre du quartier dans le
périphérique de Sikoroni. Il y a beaucoup de gens qui n’ont jamais eu de l’aide d’aucune manière, simplement parce qu’ils habitent tellement loin.
Malikanu a investi aussi un peu dans la location. Le centre a fourni les tables et les bancs.
Maintenant deux fois par semaine les femmes se retrouvent ici pour des cours d’alphabétisation.
Wendela envisage d’acheter de ses propres moyens un lopin de terre dans ce coin. Elle voudrait y aménager un espace pour ce projet et pour d’autres activités, comme un atelier de couture. Elle pense déjà à un endroit précis. Il y pousse un manguier gigantesque, donc pourquoi pas faire de la confiture de mangues avec du yaourt de lait de chèvre? Plus de nouvelles plus tard.
Malikanu et les responsables de projet au Mali vous remercient cordialement pour
votre soutien à ces projets.
Le Malikadoshop.
Les filles et les femmes qui ont participé au cours de couture ont cousu un grand tas de sacs. Ce sont des sacs simples avec une bandoulière, faits de tissus africains en diverses couleurs vives.
Nous les ont amenés et vous les proposent à 5 €. 3 € sont pour les femmes pour acheter du nouveau matériel, 2 € est pour Malikanu pour pouvoir continuer à soutenir les projets.
CD Musique de Mali.
Chant, guitare, balafon et percussion.
Avec beaucoup d’enthousiasme Julien Dembélé chante en Bambara et en Bobo, l’histoire du Mali, les traditions et usages et les développements actuels.
Un rencontre fortuit, l’admiration pour ces jeunes musiciens, une bonne idée et un
enregistrement ont eu pour résultat ce CD plein de musique africaine délicieuse. Vous pouvez écouter le morceau ‘loylo’ sur youtube.com ‘Julien Dembele’. Le CD coûte 10 € + 1.50 € de port.
Vous voulez plus d’informations ?
Vous voulez commander un sac ou un CD ? malikanu.wendela@gmail.com
Sieuras, Mars 2011
Les Bogolans de Endé.
Des Bogolans sont des tissus coloriés de coton. Les tissus sont utilisés pour les habits mais aussi comme rideau devant la porte contre les moustiques, ou ils sont vendus aux touristes. Ce sont des toiles magnifiques avec des motifs différents en teints de terre.
Malikanu soutient un projet à Endé pour reprendre la production de bogolans.
Amadou et Adama, nos responsables de projet à Endé nous informent par mail du projet bogolan:
« Premièrement le projet bogolan est un moyen de lutte contre la pauvreté. Les femmes un peu plus âgées gagnent quelques sous et ça les aide à passer les mois dans lesquels il y a peu ou pas de revenu agricole. Mais ensuite le projet est un moyen contre le chômage. L’activité en commun de fabrication de bogolans renforce la possibilité des femmes à gérer un revenu pour leurs besoins quotidiens. »
« Initialement la production de ces tissus occupait une importante place économique, juste après l’agriculture. Mais la production s’était presque arrêtée. Maintenant quelques touristes visitent le village, souvent ils apprécient ces tissus traditionnels, c’est bien pour la vente. Le projet est intéressant parce que les étapes de production sont faites par de différentes personnes. Les femmes ont traditionnellement un rôle dans la préparation du coton, les hommes alors dans le tissage. Du point de vue culturel et éducatif le projet est donc important. »
« La première phase est maintenant accomplie. Les femmes ont nettoyé le coton et l’ont filé en deux épaisseurs. Les fils ont été embobinés et le tisserand – un très vieil homme-en a tissé des bandes. Celles-ci sont cousues les unes aux autres et les tissus sont teints avec des motifs différents. Les couleurs sont faites avec des pigments naturels comme la terre, le charbon et les plantes. La vente peut commencer après. Quand tout sera prêt, tout sera vendu dans l’intention de récolter assez d’argent pour démarrer une nouvelle production. De cette façon le projet se maintiendra à plus long terme. »
Malikanu a financé les frais pour la première livraison de coton ainsi que l’achat d’un genre de peignes pour carder le coton brut.
Wendela et Adama aident une des participantes du projet bogolan avec le coton brut.
Les collégiennes à Bandiagara.
Comme l’année scolaire précédente il y a de nouveau dix filles dans le projet de Bandiagara. Ce projet concerne le soutien de collégiennes qui sont enceintes et qui de ce fait risquent d’être mises sur le pavé.
Le projet est dirigé par Timothée, le directeur d’école qui a une grande autorité dans la région. De ces nouvelles élèves du projet certaines sont enceintes, d’autres portent leur bébé sur le dos.
Pendant notre séjour à Bandiagara un nouveau groupe démarre avec toute une cérémonie ! En présence des parents et des filles Timothée explique le but du soutien : que les filles continuent à fréquenter l’école. Pour atteindre cela, le soutien des parents est nécessaire pour qu’ils puissent s’occuper du bébé. Le projet prévoit le don de quelques sacs de riz et de millet.
Ce n’est pas une récompense pour la grossesse mais un coup de pousse pour toute la famille si la mère adolescente continue d’aller à l’école.
C’est la deuxième année que ce projet existe. Nous avons appliqué quelques adaptations. Il y a moins d’affaires que nous passons aux familles. Par contre chaque mois, Marie une assistante sociale rend visite aux familles pour continuer à suivre les filles et leurs bébés.
Nous avons aussi revu les participantes de l’année précédente. En général elles se portent bien. Une des filles n’est pas restée à l’école mais elle est partie à Bamako. Les autres disent que le projet les a bien aidées. En fait elles aimeraient rester en groupe ensemble. Certaines n’osent pas parler en français, d’autres ne veulent pas parler en présence d’hommes.
Quand ceux-ci quittent le local de classe pour cette raison, elles commencent à parler vivement en dogon, leur langue maternelle. Marie l’assistante scolaire traduit pour nous. C’est remarquable qu’il y aie des filles qui s’expriment très bien et qui savent précisément quels sont les problèmes.
Il me semble très utile de continuer à impliquer ces filles aux projets comme conseillères pour leurs copines ou leurs petites soeurs.
A Bandiagara Timothée a également mis au point un programme de nettoyage pour toutes les écoles. Des brouettes, des pelles, des gants et d’autre matériel ont été achetés avec l’aide de Malikanu. En plus on enseigne aux élèves le nettoyage, l’importance de l’hygiène dans la vie quotidienne et on donne des informations sur les maladies.
Les élèves vont –en équipe-nettoyer l’école et la grande cour eux-mêmes.
De la confiture de mangues à Bamako.
A Bamako Malikanu soutient un centre du quartier, ici les enfants du quartier Sikoroni se retrouvent après l’école pour le soutien scolaire, pour l’ambiance et l’accueil. Malikanu propose aussi des genres de micro crédits à quelques femmes. Mahamane, un des piliers du centre du quartier est notre responsable ici.
Cette année un nouveau projet de micro crédits a démarré pour dix-sept femmes. Elles empruntent 40 € et remboursent la moitié après un an. Le plus souvent elles ont un petit stand au marché et peuvent maintenant agrandir un peu leur commerce.
L’emplacement a déménagé cette année vers un service du centre du quartier dans le
périphérique de Sikoroni. Il y a beaucoup de gens qui n’ont jamais eu de l’aide d’aucune manière, simplement parce qu’ils habitent tellement loin.
Malikanu a investi aussi un peu dans la location. Le centre a fourni les tables et les bancs.
Maintenant deux fois par semaine les femmes se retrouvent ici pour des cours d’alphabétisation.
Wendela envisage d’acheter de ses propres moyens un lopin de terre dans ce coin. Elle voudrait y aménager un espace pour ce projet et pour d’autres activités, comme un atelier de couture. Elle pense déjà à un endroit précis. Il y pousse un manguier gigantesque, donc pourquoi pas faire de la confiture de mangues avec du yaourt de lait de chèvre? Plus de nouvelles plus tard.
Malikanu et les responsables de projet au Mali vous remercient cordialement pour
votre soutien à ces projets.
Le Malikadoshop.
Les filles et les femmes qui ont participé au cours de couture ont cousu un grand tas de sacs. Ce sont des sacs simples avec une bandoulière, faits de tissus africains en diverses couleurs vives.
Nous les ont amenés et vous les proposent à 5 €. 3 € sont pour les femmes pour acheter du nouveau matériel, 2 € est pour Malikanu pour pouvoir continuer à soutenir les projets.
CD Musique de Mali.
Chant, guitare, balafon et percussion.
Avec beaucoup d’enthousiasme Julien Dembélé chante en Bambara et en Bobo, l’histoire du Mali, les traditions et usages et les développements actuels.
Un rencontre fortuit, l’admiration pour ces jeunes musiciens, une bonne idée et un
enregistrement ont eu pour résultat ce CD plein de musique africaine délicieuse. Vous pouvez écouter le morceau ‘loylo’ sur youtube.com ‘Julien Dembele’. Le CD coûte 10 € + 1.50 € de port.
Vous voulez plus d’informations ?
Vous voulez commander un sac ou un CD ? malikanu.wendela@gmail.com
dimanche 2 janvier 2011
les meilleurs voeux de l'Association Malikanu directement du Mali.
Dans le pays du Dogon, quand on rencontre quelqu’un on se demande pas seulement :
comment ça va ? Mais on demande comment va ta famille, comment vont tes parents, tes
enfants, tes animaux ; comment va ta santé, ton travail ?..... Un dialogue long mais important parce que dans le Dogon la santé est précieuse.
Comme les gens du Dogon, Malikanu te souhaite pour 2011 une bonne santé aussi pour ta famille, tes enfants, tes parents, tes animaux. Et une année prospère au travail, dans la vie.
Le dialogue au pays Dogon se termine par Ya-poh ! Ya-poh ! (Merci, merci !) Souvent à peine audible pour l’autre parce qu’il est déjà loin…
Malikanu te remercie pour ton aide l’année passée – Ya-poh ! Nous espérons
pouvoir coopérer à nouveau pour soutenir le projet d’école au pays Dogon et les
autres projets au Mali.
Au nom des promoteurs Amadou et Adama à Endé/Dogon, Timothée à Bandiagara,
Mahamane à Bamako et du bureau de l’association Malikanu,
Wendela Engelhard, David Engelhard, Nicole Damen
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